Résultats de recherche pour “Jean Proal” 1 à 30 (49)

Où souffle la lombarde

Prônant le retour à sa terre, [ce roman] tient de l'épopée moderne et donne un sens raisonné à l'écologie, rapport entre les hommes et leur milieu. Portant le nom de l'équivalent…

Anastrophes au Bon Dieu : soties

Jean-Baptiste Baronian possède une palette de compétences littéraires très vaste : longtemps éditeur littéraire chez Marabout,…

Le Crique

Le 18 février 2015, Claudy Criquielion nous quittait prématurément à l'âge de 58 ans. Nous avons tous encore en mémoire ce sprint aux championnats du monde de Renaix durant lequel,…

L'Ardenne antique

Les dieux déchus Des milliers d'années durant, l'homme a vénéré les eaux, les arbres, les pierres, les…

Charles Bertin, une œuvre de haute solitude

À propos du livre (extrait de l'Introduction) L'irrémédiable solitude de l'être humain est le…

Malpertuis : Histoire d’une maison fantastique

Pour les férus de fantastique, le nom Malpertuis est, tout comme celui de Ctulhu, synonyme d’épouvante. Chez les amateurs…

Les hommes préfèrent les grottes

«Je m’appelle Hubert. On m’a déjà dit que c’était un drôle de prénom, mais personnellement, je ne trouve pas. Pour moi, Jean-Jacques…

Ripple-Marks

S’il y a bien un événement dont on peut se réjouir en cette année littéraire, c’est la réédition de Ripple-marks de Jean Muno. Bien sûr, c’est à l’Académie royale de langue et de littérature…

Les rois sauvages

Unités de temps, de lieu, d’action :  Les rois sauvages,  de Jean-Pierre Orban, pourrait sans conteste se plier aux règles de la tragédie classique, et même y trouver…

Les perdants

« Je me relis et les premières pages de ce roman me semblent effrayantes. Comment est-il possible d’écrire d’une manière aussi insane ? Aussi brutale ? Comment de…

L’enseigneur ou Une ombre au tableau

On lui avait dit: "C'est le plus beau métier du monde"... Dix ans plus tard, il claque la porte. Comment être - ou avoir…

Prof !

L'enseigneur a commencé sa carrière par l'indifférence de ses collègues, l'hostilité des élèves et la méfiance de la hiérarchie. Et elle s'est terminée par des coups de feu décimant…

Sève de femmes

La peinture de nus féminins, signée Geneviève Van Der Wielen, en couverture du recueil de nouvelles de Christian Libens, Sève de femmes , ainsi que son titre, pourraient le ranger…

Le trou de ver

La disposition typographique de la page participe-t-elle à la poésie ? Depuis Apollinaire, la question a trouvé réponse. Le trou de ver , dernier recueil de Patrick Devaux , se décline…

La Rechute d’Icare

Bien qu’oscillant entre philosophie et poésie, l’aphoriste n’a rien du sage ni du parfait honnête homme. Les traits qu’il décoche n’ont d’autre cible que lui-même,…

La végandelle

Evelyne se perd dans le dédale des archives du palais de justice. Charmés par leurs échanges virtuels, Bernard et Valérie sont fin prêts pour une rencontre réelle. Anne-Chantal n’a…

Clapton a tué ma femme !

Bien connu des lecteurs du Carnet et des amateurs de géographie littéraire, Guy Delhasse trempe aussi sa plume dans l’encre noire. Il a tenu longtemps la chronique…

Les ennuagements du cœur

Yves Namur est un homme-orchestre de la poésie : directeur et fondateur des éditions du Taillis pré, nées voici vingt ans, chroniqueur au  Journal des poètes,  éditeur…

C’est trop beau ! trop !

L’ouvrage de Pascale Toussaint est une anthologie thématique qui met en valeur cinquante écrivains belges. Face à un marché qui possède déjà quelques…

Pour quand tu seras grande

Véronique Gallo pratique plusieurs formes d’écritures : une écriture destinée à être partagée et portée par sa voix, ses mises en scène, à travers…

Fukushima

Le 11 mars 2011 vers 16 heures GMT, la centrale de Fukushima Daïchi au Japon, l'une des vingt-cinq plus grandes unités nucléaires existantes, est frappée coup sur coup par un terrible tremblement…

Lecture pour tous. Une histoire des initiatives de la Province de Liège en matière de lecture publique

Jean-Jacques MESSIAEN , Lecture pour tous. Une histoire des initiatives de la Province de Liège en matière de lecture publique , Préface de Jean-François Füeg, Éditions de la Province de Liège, 2021, 194 p., 20 €, ISBN : 9782390101604 Promulguée le 17 octobre 1921, la loi Destrée sur les bibliothèques publiques marquait un moment fort de la politique culturelle dans notre pays. Plus que la reconnaissance d’un lieu symbolique, c’était un service destiné au plus grand nombre que cette disposition légale instituait : offrir à toutes et tous l’accès à la lecture, afin de favoriser le développement intellectuel de toutes les catégories sociales. Aiguillonné sur sa droite quant au choix des ouvrages à mettre dans les mains du peuple, Destrée eut cette réplique fulgurante : «  Pour l’État, il n’y a pas de mauvais livres  ». Le tenant du Parti ouvrier belge refusait d’orienter les choix des usagers selon une doxa, une idéologie, fût-ce celle de son propre parti. Au contraire, il faisait confiance aux individus dont il était persuadé que, confrontés au plus grand nombre possible de sources divergentes, ils sauraient exercer leur esprit critique. En cela, il créait le profil, peut-être idéalisé, en tout cas fondamentalement vertueux et positif, du Lecteur, au dévoué service duquel il mettait les bibliothécaires… En retraçant la succession des initiatives de la lecture publique en Province de Liège, Jean-Jacques Messiaen ne s’est guère contenté d’établir la « micro-histoire » d’une institution. Il rend plutôt compte, en en resituant le contexte socio-historique, du dynamisme mis en œuvre pour le développement d’une pratique aux enjeux fondamentaux. Jean-François Füeg l’explique en préface : quand en 1937 est créée à Liège la Bibliothèque des Croisiers, les entités provinciales se sont déjà emparées depuis quelque temps d’un «  domaine où l’État était jugé défaillant  ». La bibliothèque n’est plus seulement un lieu d’archivage poussiéreux. Elle est pensée comme un tout, des briques qui la constituent jusqu’à la gestion qui l’anime en passant par les techniques qu’elle mobilise ; elle devient «  un outil de développement de la démocratie  ».Le volumineux ouvrage de Jean-Jacques Messiaen s’ouvre sur un avertissement : «  La présente étude ne vise pas à l’exhaustivité, bien des aspects mériteraient d’être approfondis ou complétés  ». Preuve que la modestie de l’auteur n’a d’égale que son perfectionnisme. Son récit s’ouvre bien avant Destrée, en 1725, durant cette période des Lumières qui voit la création dans la Principauté d’une première bibliothèque – dont on ignore si elle était accessible à des usagers … Son gérant, l’imprimeur Everard Kints, se doutait-il qu’il entamait là une page cruciale de la culture en Cité ardente ? Toujours est-il qu’à partir de cet événement fondateur, l’histoire de la lecture publique à Liège va se confondre avec celle des territoires belgiques, passer à travers la Révolution et la Chute de l’Empire, épouser dès 1818 les destinées de l’Université (fondée à Liège en 1817), s’enrichir au fil du temps d’un véritable trésor, s’ouvrir aussi aux classes ouvrières en 1861, sous l’impulsion de l’échevin de l’Instruction publique et des Beaux-Arts Victor Hénaux. À l’époque, la «  bibliothèque populaire communale  » prend ses quartiers… dans les combles de la Halle aux viandes ! Il faudra attendre un demi-siècle pour que s’amorce la délocalisation des ouvrages vers les écoles et des bibliothèques de quartier et finalement vers une nouvelle adresse située dans une rue qui deviendra métonymique pour les bibliovores liégeois : les Chiroux. Le nom restera, même si le bâtiment de style classique sera remplacé au début des années 1960 par une structure bétonnée plus moderne, ancrée dans le paysage urbain avec sa passerelle et sa rotonde, à une encablure du Pont Kennedy…Le récit de Jean-Jacques Messiaen, somptueusement illustré de nombreuses photos, gravures, affiches et couvertures de publication, ne ravira pas que les professionnels du livre. Il interpellera quiconque s’intéresse à l’histoire, en Belgique francophone, de la Culture. Un mot qui mérite bien sa majuscule quand on comprend ce qu’il recouvre de valeur patrimoniale, de combat en faveur de l’Éducation permanente, de résistance pour la défense des libertés individuelles et collectives, de générosité et de partage. De provision de plaisir et de bonheur, aussi.À deux ans de l’inauguration d’un nouveau centre de ressources – situé cette fois en Outre-Meuse, là où se dressait jadis l’hôpital de Bavière –, cette somme tire le bilan d’une expérience livresque et citoyenne considérable, avant d’en tracer les perspectives et les espoirs. Jean-Jacques Messiaen l’a compris : le ou la bibliothécaire, aujourd’hui, ne se tient plus au centre d’un dédale de compactus ou dans quelque obscur bureau, à faire de la catalographie, mais sur le seuil même du Savoir. Une position idéale qui lui permet de vous accueillir et, avant d’entrer, de vous faire admirer…

Lire 1984

" Si vous regardez dans votre esprit, qui êtes-vous, Don Quichotte ou Sancho Pança? Selon toute vraisemblance, vous êtes les deux. Il y a une part de vous qui souhaite être un héros…

A quand un monument à la mémoire de Jean Meslier ?

Tous les grands personnages ont leur statuaire et leur toponymie. C’est là le reflet de leur célébrité,…

Une histoire du théâtre belge de langue française (1830-2000),

Dans l’avant-propos à la réédition de son essai qui retraçait, en 1995, Une…

Ethnographie gourmande de la Ducasse montoise

[p. 243  version papier]  Dissipons un malentendu , pour commencer : je ne suis pas, parce qu’africain, investi d’emblée…